mardi 17 juin 2014

The end...


Cette année fut incroyable. Remplie de découvertes, de rencontres et de voyages. Le retour à la réalité, je l'avoue, est difficile, mais nécessaire. A la fois triste et heureuse de rentrer chez moi, je garde en moi tout ce que ces derniers mois m'ont apporté.

Merci à ma famille et à mes amis pour leur soutien infaillible sans lequel je n'aurais jamais autant accompli. Merci à tous ceux dont j'ai croisé le chemin tout au long de cette année. L'endroit où l'on est se définit par les gens qui nous entourent.

Il est temps pour moi de dire au revoir à ce blog  qui fut le témoin de mes aventures. Ecrire m'a procurée une joie immense.
"How lucky I am to have something that makes saying goodbye so hard." - Winnie the Pooh 

P.S: je n'ai malheureusement pas accompli tous les challenges, mais 25 d'entre eux sont à retrouver sur cette page .

lundi 16 juin 2014

"Travel is the only thing you buy, that makes you richer"

Après une année chargée, et des partiels gagnés haut la main, je suis restée trois semaines de plus aux Etats-Unis pour en profiter un maximum avant de rentrer. La dernière semaine, je l'ai passée auprès de mes amis afin de leur dire au revoir, mais avant ça je suis passée par la Floride et New York. Wahou.

Je suis d'abord partie quatre jours en Floride avec une amie. Nous avons atterri à Orlando où nous avons séjourné deux jours. Nous avons profité des deux parcs à Universal Studios. L'idée originale était de faire le fameux parc Harry Potter. Nous en avons pleinement profité sous un beau soleil. Nous n'étions que début mai donc il y avait peu de monde, nous avons échappé aux longues files d'attente! Quel bonheur!! 


Les deux jours suivants, nous les avons passés à Cocoa Beach afin de profiter de la plage - le Golf du Mexique est paraît-il plus agréable que la côte Atlantique, mais c'était aussi plus éloigné de notre destination de départ.


Nous avons eu bien froid en retournant au Kentucky!!

La semaine d'après, j'ai fait le pari fou de partir 6 jours complets à New York...seule. Aussi dingue et effrayant que cela puisse paraître, ceci fut l'un de mes plus beaux voyages. Une semaine seule avec moi-même dans une ville dont j'avais toujours rêvé... Magique. J'ai vu beaucoup de choses, j'ai beaucoup marché - à m'en faire mal aux chevilles! - sous un temps clément. Loin de m'impressionner, cette ville m'a simplement accueillie. Je m'y suis sentie chez moi. Il faudra que j'y retourne un jour, c'est certain! Je ne me suis perdue qu'une fois - preuve que les femmes savent lire une carte. 





Je suis rentrée en France avec des souvenirs et des images plein la tête, un porte-monnaie bien triste, et le sentiment d'en avoir appris beaucoup sur moi-même et d'avoir mûri, et la certitude d'avoir profité à fond de ces occasions que j'ai eues de voyager. Mon envie de découvrir de nouveaux endroits n'a fait qu'accroître. Qui sait où le vent me portera par la suite?

Congrats!

Mon amie Amanda vient d'obtenir son "bachelor's degree" - l"équivalent de la licence, mais qui s'obtient après quatre années d'études. Elle m'a invitée à sa remise de diplôme, l'occasion pour moi de percer le mystère de cette fameuse "graduation ceremony" (ou "college commencement ceremony"), tant de fois peinte dans les films américains - le plus souvent à la fin des années lycée.

La remise des diplômes est pourtant loin d'être aussi amusante que le disent les films. Peut-être cela est-il dû au fait que le nombre d'étudiants est important. Tous n'ont pas reçu leur diplôme le même jour. Certaines "UFRs" l'ont reçu le vendredi, d'autres le samedi ou encore le dimanche. 4 UFRs étaient présentes le jour où Amanda a reçu le sien.

Habillés de leur habit de cérémonie - chapeau et écharpes comprises - les "graduates" sont entrés en file et se sont installés devant la scène où le doyen de l'université ainsi que des professeurs éminents étaient assis. Discours du président de l'université, puis de la "valedictorian", l'étudiante dont le parcours académique en a fait la meilleure de l'année 2014. La tradition veut que son discours soit un adieu aux jeunes diplômés et un encouragement pour la poursuite de leur carrière. Puis commence la longue file de remise de diplômes. Les étudiants - en tout cas ceux qui le souhaitent, et ils sont nombreux - voient leur nom appelé pour monter sur scène, serrer la main des personnes présentes, et recevoir leur diplôme - enfin, il s'agit uniquement de la pochette vide qui contiendra plus tard leur diplôme - de la main du président. Un moment symbolique. Evidemment, cela prend énormément de temps! A la fin, le président fait ses derniers adieux et les "graduates" passent le cordon ("tassel") de leur chapeau de la droite vers la gauche en signe symbolique pour signifier qu'ils ont reçu leur diplôme.

Cette cérémonie est une tradition qui symbolise un moment de passage dans la vie des jeunes gens. Pleine de symboles, elle est célébrée avec joie et fierté. Les diplômés reçoivent des cadeaux et des lettres de félicitations, et organisent souvent une réception avec leur famille et/ou leurs amis. De quoi créer de beaux souvenirs.

La suite? La vie, la vraie, et cela peut être à la fois effrayant et palpitant.




Pig Latin

Le français a le verlan... l'anglais a le "pig latin". Lors d'un repas à la cafétéria, mes amis se sont mis à parler cette langue étrange et m'ont mise au défi d'en deviner les règles. J'ai réussi à en comprendre le début, voici le mode d'emploi:
  • prenez la première lettre de chaque mot et placez-la à la fin du mot
  • ajoutez "ay" à la fin (prononcé "ei")
  • exemple: Pig Latin devient Ig-Pay Atin-Lay
  • si le mot commence par une voyelle ou par une lettre silencieuse, il faut ajouter un à la fin, suivi de "ay", sans bouger la première lettre. Ainsi, "eight" devient "eightway". 
Les règles ont beau être simples, il est difficile de parler cette langue couramment, même pour les anglo-saxons. Un peu d'entraînement s'impose!

jeudi 17 avril 2014

A Conversation with Morgan Freeman

Il était une fois deux amis d'enfance qui, 65 ans après, malgré leurs vies bien différentes, avaient réussi à garder contact. L'un acteur, l'autre dentiste et professeur à l'université du Kentucky, les deux hommes se sont réunis pour la même cause: lever des fonds pour des bourses d'études en dentisterie.

Oui. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Morgan Freeman était de passage à Lexington lundi, une petite pause dans son planning chargé à l'occasion de la sortie de son nouveau film avec Johnny Depp, Transcendence, ce vendredi.

Pour $33 qui seront versés à la fondation, mes amis et moi étions assis au 3ème rang de la salle de spectacle et avons donc pu admirer ce grand acteur tandis qu'il répondait aux questions de la journaliste de WKYT avec une sincérité déconcertante. Entrecoupée par des extraits de ses films, l'interview a duré environ 1h30. Les questions, toutes plus intéressantes les unes que les autres, tournaient autour de ses débuts de carrière, de son métier d'acteur, de ses cours d'élocution qui lui ont permis d'obtenir cette voix légendaire reconnaissable entre toutes. L'acteur, doté d'un humour bon enfant et sarcastique sur les bords, est probablement l'une des célébrités les plus sincères et authentiques qui soient. Impossible de ne pas tomber sous son charme. Déjà, à peine était-il apparu sur scène que le public lui offrait une standing ovation. Il en a bien évidemment reçu une deuxième à l'occasion de sa sortie.

Parmi les anecdotes intéressantes, nous avons notamment appris qu'il a passé beaucoup de temps auprès de Nelson Mandela durant les années qui ont précédé le tournage du film Invictus. Le but premier était de faire un biopic sur Mandela, mais cela ne s'est fait que plus tard, et sans Morgan Freeman. Nelson Mandela avait-lui même demandé à ce que ce soit Morgan Freeman qui interprète le personnage.

Morgan Freeman, ce soir-là, portait un gant blanc à la main gauche. Il y a quelques années de ça, il a eu un accident qui lui a fait perdre la capacité de bouger ses doigts. Il en a parlé avec humour et sincérité, nous demandant si nous étions curieux de savoir pourquoi il portait un gant.

Un grand homme - littéralement et métaphoriquement parlant.

"Si vous aviez l'occasion de choisir un acteur pour vous jouer, qui choisiriez-vous?"
"Morgan Freeman."



dimanche 13 avril 2014

Thunder Over Louisville

Le plus grand feu d'artifice de l'Amérique du Nord se tient tous les ans en avril à Louisville. Présenté depuis 1990, il marque le début du Kentucky Derby Festival qui se tient pendant les deux semaines précédant le Kentucky Derby.

Pour cet événement, des amis et moi nous sommes rendus à Louisville hier. L'occasion pour moi de découvrir l'effervescence de la ville - un vrai contraste avec ce que j'avais pu voir lors de mes passages précédents.

Il a d'abord fallu garer la voiture, un vrai parcours du combattant puisque toutes les places sont prises d'assaut. Par chance, nous avons trouvé un emplacement en-dehors des parkings payants qui avaient germé partout à des prix allant de $10 à $50.

Les rues étaient gorgées de monde. Nous sommes arrivés en fin d'après-midi donc la foule était déjà présente - l'événement assure la présence d'un spectacle d'avions de guerre. Nous avons pu en voir la fin: un avion de chasse montait en piquet et redescendait avec un bruit sourd. Impressionnant.

Le feu d'artifice était prévu à 21h30. Nous nous sommes placés sur le parc au bord du fleuve. Difficile de croire que Louisville peut parfois sembler vide. Une fête foraine, des camions de journalistes, de la musique à fond, une foule incroyable, et la skyline illuminée.

Le show a commencé à 21h, avec un avion projetant des feux d'artifice pendant un bout de temps, puis deux autres traînant derrière eux le drapeau américain au son des applaudissements de la foule. Puis le show, le vrai. J'ai vu beaucoup de feux d'artifice dans ma vie, entre les 14 juillet sur la côte normande et les étés au bord de la Méditerranée, mais jamais je n'en avais vu de plus impressionnant et spectaculaire. Projetés depuis les péniches sur l'Ohio River, les feux ont embrasé le ciel avec deux feux d'artifice simultanés et similaires séparés par l'un des ponts surplombant le fleuve. J'ai pu voir certaines nouveautés, notamment le smiley face en couleurs. Le pont a lui aussi eu droit à ses lumières, notamment vers la fin avec la cascade de lumières dorées. Le final fut le plus surprenant. Le spectacle s'est arrêté pendant trente secondes après une ribambelles de feux. J'ai bien cru que c'était fini, mais de nouveaux ont été lancés pour un vrai final. Un tonnerre de feux d'artifice à en faire trembler le sol jusqu'à en ressentir les effets dans nos tripes.

Eblouissant.




On se souvient...

*... de la mama qui est venue à notre rescousse lorsque notre ami a eu du mal à faire un créneau. "Je vous ai vus galérer de loin! J'adore les créneaux! Allez mon p'tit, tu vas suivre mes instructions!!"

*... du pineapple guy: au sortir du spectacle, parmi la foule se trouvait un jeune homme qui brandissait fièrement un ananas en affirmant "Je suis fier de mon ananas!", puis que la foule a laissé passer tandis qu'il sautillait tout en tenant son ananas au-dessus de sa tête, suivi de ses amis. 



54 à 60

Une défaite écrasante...

Notre équipe de basket a gagné la demi-finale contre le Wisconsin 74 à 73 - avec un magnifique panier à trois points dans les dernières secondes. Mais nous avons perdu le match de la finale contre le Connecticut (UConn) au terme d'un match long et difficile.

La colère et la déception étaient palpables dans les rues silencieuses et pleines de monde de Lexington. Le 9ème titre du championnat national devra attendre...